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La Liberté n'attend pas ...
lettre www.vaunage.net décembre 2006
Chers Amis visibles et invisibles ! de la Vaunage et d'ailleurs...
Pour faire une bonne Liberté, il faut prendre une pincée d’ Été, un beau ciel de
Provence bien mûr et mettre une lichette de thym et de romarin.. Vous devez vous
munir d’une pas trop âgée, « années cinquante » de préférence. Avoir un petit panier
avec dedans le pain, le saucisson et surtout une boutanche de Tavel bien frais.
Vous vous levez de bonne heure, la liberté n’attend pas !
Roulez ! Roulez ! , prenez le vent, suivez les papillons. Il ne faut pas une moto trop rapide.
Paf ! Voilà l’endroit idéal : un petit coin de verdure où ne coule pas de rivière. Il y a toujours trop de touristes près des rivières, ils feraient tourner votre Liberté. Au diable les bottes !
Essayez plutôt de choper des brindilles avec vos orteils pendant que vous débouchez le rosé.
La liberté nécessite de la coordination, entraînez vous s’il le faut. Sirotez gentiment… déjà les cyprès ne sont plus verticaux, les maisons penchent, vous commencez à voir la courbure de l’horizon, La Liberté est une révolution.
Vous êtes en rebelle : faites une bonne sieste, La liberté est faite de sacrifices. Ne gardez pas le nez dans le guidon, frottez vos mains dans la lavande, respirez… Ayez toujours un petit œil quand même sur votre Liberté fraîchement mijotée, pendant que vous dormez on pourrait bien vous la manger !
Bernard Gilabert
