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  Sale temps pour les incinératueurs et les administrations qui les contrôlent

Dany Dietmann ~Yannick POVILLON ~ Jean NOTÉ

L'incinérateur de Lunel-Viel fermé 15 jours

de Maurice SARAZIN

*Note du webmaster

08/05/2005

isi_oct05.htm

  Sale temps pour les incinératueurs et les administrations qui les contrôlent

Dany Dietmann

 L'Association RESONANCE de Nages nous à fait parvenir les informations concernant les dangers de l'incinération, deux articles joins le premier de Dany Dietmann et un déuxième de Maurice Sarazin. Nous les publions dans l'INFO SANS INTOX.

 Chers Amis,

 Serait-on en train d'assister au décollage d'une réorientation à 180° de la politique française des déchets ? Ne soyons bien évidemment pas naïfs, mais constatons tout de même que les dernières prises de position de notre ministre OLIN, forcent le pas dans le sens de la réduction de la masse des produits résiduels ménagers, de la valorisation matière pour les inertes, et la valorisation compost pour les organiques. Par ailleurs les mises en examen des élus, mais également des responsables locaux des administrations de l'Etat de l'incinératueur de Gilly sur Isère, ont jeté un énorme pavé dans le marigot de l'incinération . N'est-il pas révèlateur d'assister à la mise en garde des habitants de Bourgouin Jailleu par leur DDASS qui les invite, pour cause de retombées de dioxines, de ne plus consommer leurs produits potagers. N'est-il pas révélateur de voir le Ministère de l'écologie faire éclater le scandale contaminant de l'incinérateur de Giens, ou de voir la DRIRE de l'Hérault ordonner l'arrêt de l'incinérateur de Lunel Viel pour cause de dépassement des taux réglementaires de rejet de dioxines.

Sans passer en revue tous les évènements du même ordre qui se sont déroulés en France depuis quelques mois, il faut admettre que les responsables administratifs de notre pays, ont de plus en plus peur de l'incinération qui vient de mettre en très fâcheuse posture personnelle, plusieurs de leurs collègues.

Ce constat doit être pris comme un encouragement à intensifier les actions citoyennes de terrain. Le fer est chaud, il faut le battre.

Parallèllement à la poursuite des actions anti-incin et anti décharges, l'accent doit être porté à mon sens, en direction d'un secteur commercial qui poursuit outrageusement le développement des suremballages, et du tout jetable.

Les opérations " dégage l'emballage" ont été particulièrement pédagogiques et doivent se poursuivre en se multipliant, mais elles ouvrent la porte à l'exigence de la mise en place dans tous les espaces commerciaux de plate-formes de déballage après les caisses, et de mini déchetteries emballage sur les parkings des surfaces commerciales de plus de 300 m2. C'est là que se trouve la solution au stockage des produits résiduels ménagers dans l'habitat collectif, et à l'accès de ces ménages à l'économie engendrée par le tri et la réduction de la masse. Dans cet esprit, la consigne refait bien évidemment surface et regagne toute sa noblesse comme dans d'autres pays européens.

Ce basculement d'une partie de la masse des produits résiduels ménagers ( Ordures Ménagères) vers les déchets industriels banal (D.I.B.), va créer une dynamique particulièrement soutenue en faveur des filières de valorisation matière, mais surtout une réduction particulièrement forte des suremballages dont le traitement resterait à la charge des distributeurs.

 

Toujours est-il qu'avec toutes ces bonnes nouvelles, la construction de nouveaux incinérateurs et de nouvelles décharges devient plus inutile que jamais.

Gardons la pêche!

A plus,

Dany Dietmann


Ci après, des nouvelles de LUNEL VIEL de notre ami Maurice SARAZIN

 

Edition du 08 Octobre 2005

L'incinérateur de Lunel-Viel fermé 15 jours

 

Hier soir à minuit, les deux lignes d'incinération de l'usine Ocréal, à Lunel -Viel, ont cessé de brûler les déchets ménagers des 90 communes du syndicat interdépartemental Pic et Etang. L'arrêt constitue une première dans l'histoire de l'installation, souvent contestée.

 

Et une sanction pour l'entreprise du groupe Novergie-Suez, imposée par la préfecture de l'Hérault.

Cette fermeture est justifiée par l'émission trop importante de dioxines et de furannes. Jusqu'à trois fois supérieures à la norme sur une ligne. Jusqu'à deux fois pour l'autre (lire ci-contre). Le hic, c'est que cet arrêt fait suite à des analyses faites les 17 et 18 août derniers. « Cela fait donc près de deux mois au moins que l'incinérateur pollue les populations riveraines », s'insurge Jean Charpentier des Verts. De quoi justifier le dépôt auprès du nouveau préfet des 1 050 pétitions remises lors de la dernière Clis (1) en faveur d'une veille sanitaire (de façon à ce que la santé des populations riveraines soit surveillée).

L'an dernier déjà, à la même époque, l'incinérateur avait craché un peu trop de dioxines et avait dû cesser de faire fonctionner sa seconde ligne. Claude Marguet, parlait alors « d'incident mineur ». Mais l'usine n'avait pas arrêté son activité. Il semblerait que cette fois, le rejet inquiète davantage. Alors qu' une enquête est en cours pour déterminer quelle est la cause d'un tel dysfonctionnement, Ocréal fait état, dans un communiqué, de ses premières investigations : « Il a été constaté une dégradation inhabituelle des supports de filtres à manches provoquant de faibles fuites du charbon actif utilisé pour fixer les dioxines et les furannes ». Et d'expliquer que les réparations sont en cours. Cependant, c'est par souci de précaution que la préfecture a préféré faire cesser l'activité de l'usine. Une activité qui sera reprise d'ici une quinzaine de jours : « La remise en service sera prononcée par arrêté préfectoral sur la base des éléments d'une expertise approfondie », diligentée par la Drire (lire ci-contre). Durant ce laps de temps, que va-t-il advenir des déchets collectés ? Ils devraient être entreposés dans la fosse. « La loi l'interdit au-delà de deux jours », évoque encore Jean Charpentier à cause essentiellement de la fermentation des ordures qui risque de provoquer des feux de fosse.

Les Verts demandent, une fois n'est pas coutume « que le syndicat réfléchisse à une alternative à l'incinération pour traiter les déchets. C'est aujourd'hui démontré, il y va de la santé de la population ». Il est à rappeler par ailleurs, que l'incinérateur de Gien, dans le Loiret, de la même génération que celui de Lunel-Viel, a subi peu ou prou les mêmes désagréments. A Lunel-Viel, c'est Amiès l'association de médecins contre l'incinération qui avait révélé par le biais de prélèvements sanguins sur trois riveraines de l'usine, que les taux de dioxine pouvaient s'affoler.

Malgré tout, il est à noter l'esprit de transparence qui anime aujourd'hui les services concernés. Le secrétariat du préfet a même prévenu par téléphone hier matin, l'ensemble des associations militant contre l'usine d'incinération. « Nous saluons la cohérence de la décision du préfet qui est une première dans le département », se félicitent encore les écologistes.

En attendant les résultats des analyses (connus a priori sous huit jours et effectué par le laboratoire lyonnais Carso), les riverains ne manqueront pas de se poser de pertinentes questions.

Yannick POVILLON

 

Edition du 09 Octobre 2005

Les déchets seront traités à Marseille

Par arrêté préfectoral du 5 octobre, le fonctionnement des fours de l'usine d'incinération de la société Ocréal à Lunel-Viel est suspendu, en raison d'un dépassement des concentrations en dioxines et furannes des rejets à l'atmosphère.

Quelques heures après que la nouvelle ait été rendue publique, les délégués du Syndicat mixte Entre Pic et Etang se sont réunis vendredi en fin d'après-midi au siège de Saint-Mathieu-de-Tréviers : « La réunion a été très longue », raconte André Bonbonnelle, maire de Lunel-Viel, par intérim. Les représentants des quatre-vingt-dix communes qui traitent leurs déchets à l'usine d'incinération de Lunel-Viel ont demandé à la société Ocréal, représentée par son directeur Michel Marguet, un maximum d'informations. Ils ont également exigé que soit effectuée une expertise avant la réalisation des travaux de réparation : « Nous voulons avoir la certitude que tout va fonctionner normalement. Nous souhaitons, comme cela a toujours été le cas, que l'usine de Lunel-Viel soit un modèle pour la France. Il n'est pas question de faire tourner l'usine au rabais », poursuit André Bonbonnelle.

En attendant le feu vert préfectoral - il pourrait intervenir dans un délai de 15 à 21 jours -, les déchets des quatre-vingt-dix communes du Syndicat Entre Pic et Etang seront traités à Marseille. Et ce à la charge de la société Ocréal. Ce dysfonctionnement de l'incinérateur pose la question de la fréquence mais surtout du temps nécessaire pour obtenir le résultat des analyses : « Huit semaines, c'est trop. Il faut trouver un organisme qui réalise des analyses plus rapidement », avoue André Bonbonnelle.

La campagne d'analyse, conduisant à la fermeture de l'incinérateur ce vendredi, datait des 17 et 18 août derniers !

 

Jean NOTÉ

 

*Note du webmaster

Exceptionnellement nous avons publié l'article Radars ? Texte circulant sur l'internet d'auteur inconnu . L'internet est riche en ce type de textes , d'où ma réflexion sur l'intox . Ce texte peut être diffamatoire car nous ne savons pas si les informations de ce texte sont véridiques . Le but de l'info sans intox c'est de susciter une réflexion sur l'information et non pas de publier n'importe quoi. J'espère que dans l'avenir nos lecteurs assidus à l'Info sans Intox , se pencheront sur cette réflexion.

Le webmaster vaunage.net

  

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